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Retour sur l'affaire Pinochet |
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Pinochet
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Né le 25 novembre 1915 à Valparaiso au Chili, Augusto Pinochet devient officier d'Etat Major en 1953.
Lorsqu'en 1970, le socialiste Salvator Allende est élu président du Chili, le Général Pinochet est en poste dans le nord du pays.
Le 11 septembre 1973, il dirige le coup d'État qui met fin au gouvernement d'Allende et entraîne son suicide.
Pinochet installe alors une dictature militaire dont il devient, en 1974, le principal responsable.
En 1980, il fait approuver une nouvelle constitution qui lui permettra de devenir sénateur "à vie" le jour où il ne sera plus chef de l'État ni commandant en chef de l'armée de terre.
Le 11 mars 1990, il cède la tête de l'État à Patricio Aylwin, le candidat de l'opposition, mais reste à la tête de l'armée de terre, poste qu'il quittera seulement le 10 mars dernier pour devenir, conformément à la constitution de 1980, sénateur à vie.
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Garzon
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Après une enfance passée dans la campagne Andalouse, Baltasar Garzon commence sa carrière dans la magistrature à 23 ans. Dix ans plus tard, il devient juge d'instruction de l'Audience Nationale à Madrid, la principale instance pénale espagnole. En 1988, il devient l'un des rares juges espagnols chargés d'instruire les affaires de terrorisme, et un symbole de l'indépendance de la justice. Depuis 1996 il fait partie, avec sept autres juges et magistrats européens, d'une sorte de "club international anti-corruption" qui dénonce notamment le fameux secret bancaire suisse.
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Coordonner la répression
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Ainsi par exemple, de nombreux Chiliens, qui avaient cru trouver refuge en Argentine, y ont été arrêtés puis rapatriés discrètement au Chili pour y être torturés et exécutés.
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Droit anglais
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La Loi de 1978 reconnaît notamment l'immunité "au souverain ou à tout autre Chef d'État agissant dans le cadre de ses fonctions publiques".
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Convention de New York
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Etablie en 1984 "contre la torture et d'autres traitements cruels inhumains ou dégradants". Cette convention est intégrée au droit français depuis 1994. Elle permet de poursuivre toute personne, y compris de nationalité étrangère, qui s'est rendue coupable de l'un de ces actes hors du territoire français. Elle vise "notamment un agent de la fonction publique ou tout autre personne agissant à titre officiel ou à son instigation".
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Jean-Claude Duvallier
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Le plus célèbre tortionnaire de la Caraïbe, le dictateur Haïtien Jean-Claude Duvallier, alias Baby Doc, a fui son pays en 1986. Avec 200 millions de dollars en poche, il s'est réfugié en France. Depuis 12 ans, il vit sur la côte d'Azur.
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Idi Amin Dada
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Encore un nom célèbre ! Dans les années 70, celui-là a fait régner la terreur en Ouganda pendant huit ans. Aujourd'hui, il coule des jours heureux avec ses enfants en Arabie Saoudite.
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José Guillermo Garcia
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En Amérique centrale, le Salvadorien José Guillermo Garcia n'était pas chef d'État mais ministre de la Défense au pire moment de la guerre civile. Sur son ordre, plusieurs centaines de rebelles ont été exécutés sans procès. Garcia n'a jamais été jugé. Il s'est exilé aux Etats Unis.
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Suharto
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A Djakarta en Indonésie, plusieurs milliers de personnes ont encore manifesté cette semaine. La foule réclame notamment l'arrestation de l'ancien président Suharto. Et c'est comme ça presque toutes les semaines depuis que le général a été chassé du pouvoir par une révolte d'étudiants en mai dernier. Pour en savoir plus sur le régime de Suharto, consultez nos archives.
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Laurent-Désiré Kabila
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Le nouvel homme fort de la République Démocratique du Congo est suspecté d'avoir laissé massacrer en 1997, au moment où il a pris le pouvoir, 200 000 rwandais réfugiés dans l'est du pays.
A l'occasion du Passage en France du dictateur africain, des associations de droits de l'homme avaient demandé au Parquet de Paris d'ouvrir une information judiciaire contre lui pour "torture ou traitements cruels, inhumains ou dégradants". Le Parquet a refusé de poursuive Kabila, sous le prétexte que les faits dénoncés sont "imprécis" et qu'aucun nom de victime n'a été cité. Contrairement aux autres, Kabila bénéficie encore de l'immunité accordée par la coutume aux chefs d'État en exercice.
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Crimes majeurs
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Sont considérés comme crimes majeurs les actes suivants :
- les crimes de génocide, lorsqu'il y a intention d'éliminer en totalité ou en partie un groupe national, ethnique, racial ou religieux.
- les crimes contre l'humanité, attaques organisées et systématiques dirigées en connaissance de cause contre des populations civiles.
- Le crimes de guerre
- l'esclavage, la torture, les violences sexuelles, les crimes d'apartheid, les déplacements forcés de population.
- les crimes d'agression, dont la définition n'a pas encore été arrêtée et qui comprendraient notamment le terrorisme et les crimes de drogue.
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Contacts
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Ligue des Droits de l'Homme
27, rue Jean Dolent - 75014 Paris
tél : 01 44 08 87 29
Fédération Internationale des Droits de l'Homme
17, passage de la main d'or - 75011 Paris
tél : 01 43 55 25 18
O.N.U. Centre de documentation
Tél : 01 45 68 48 76 / 77
site internet : http://www.un.org/
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